Edmonton, le 27 avril 2021 – La Fédération des parents francophones de l’Alberta (FPFA) souhaite souligner sa déception face au manque de places attribuées aux francophones dans le cadre du Child Care Capacity Building (Space Creation) Grant.
En effet, lors de la récente attribution des subventions pour le renforcement de la capacité des services de garde d’enfants, le ministère de Children’s Services a créé 1 500 nouvelles places en garderie. Il s’agit d’un accomplissement louable, surtout si l’on considère que l’objectif initial était de 300 places. Cependant, sur ces 1 500 places, il s’avère que seulement 19 places sont pour les garderies francophones (16 à Brooks et trois à Calgary), alors que Calgary et Edmonton comptent à elles seules 50 000 résidents francophones.
La FPFA comprend que deux des mesures d’évaluation clés étaient la démographie et le taux de concentration des services de garde d’enfants par région, mais une approche strictement démographique est manifestement inadaptée puisque les familles francophones sont largement dispersées dans la province. Des critères plus appropriés auraient valorisé les mesures basées sur la transmission linguistique, le patrimoine culturel et le besoin de places en garderie uniquement francophones. Les familles francophones ont des besoins identiques en matière de garde d’enfants et ne devraient pas être désavantagées simplement parce qu’elles ne sont pas regroupées dans une région urbaine ou rurale particulière.
« Lorsque les francophones ne reçoivent leur part, ils n’ont pas d’autre choix que d’aller vers les services anglophones, et ce n’est pas acceptable ! » déclare la présidente de la FPFA, Gillian Anderson.
Cependant, la FPFA trouve que l’engagement budgétaire du gouvernement fédéral à investir massivement dans les services de garde est très prometteur. La FPFA espère que le ministère de Children’s Services négociera rapidement un accord de transfert avec le gouvernement fédéral qui reconnaîtra la communauté francophone et fournira un financement plus important pour combler le manque de places en garderie.
La FPFA est ravie de constater que les services de garde et la petite enfance soient des priorités pour les gouvernements albertain et fédéral, et continue de se battre afin que les francophones ne soient pas oubliés et obtiennent, eux aussi, suffisamment de nouvelles places dans les services de garde francophones en Alberta.
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Mireille Péloquin, Directrice générale
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